L' Avenue de la Gare (1862)
Il était peut-être temps de parler de l’avenue principale de notre quartier : l’avenue du Général de Gaulle. Il faut savoir qu’en 1858 (date de l’arrivée du Chemin de Fer dans notre quartier) il n’existait aucune route ou chemin direct qui reliait la gare à la Ville qui était dissimulée derrière les remparts à 1 kilomètre de là.
Pour rejoindre la gare, il fallait donc emprunter soit le chemin du Conflent en passant par la porte Saint Martin, soit la route de Prades en passant par la porte Notre-Dame.
En 1859, le Conseil Général décidait en l’ouverture d’une route départementale de 16 mètres de large sur 600 de long.
Le plan fut dressé en 1860 mais pour cela il fallait traverser 7 propriétés, et passer au-dessus de nombreuses « agulles »…..
Dénommée route ou avenue de la Gare au XIX° siècle, avenue du Maréchal Pétain en 1941, puis du Général de Gaulle depuis septembre 1944, cette voie départementale a vu le jour en 1862.
Il fut établi que la chaussée ferait 7 mètres (actuellement elle fait 6,5m) et 2 trottoirs de 4,5 mètres chacun. En 1884, l’avenue de la gare devient une voie municipale.
Le saviez-vous ?
Pour rendre la nouvelle avenue opérante, il fallut percer un passage dans les remparts construits par Vauban. Ces travaux durèrent de 1858 à 1859, cette nouvelle ouverture avec une double voie permettant l’entrée et la sortie fut baptisée Porte de Solférino puis Porte de la République en 1870. Cette nouvelle porte était située au niveau actuel de la place Payra.
Elle permit l’accès à cette nouvelle voie créée qu’est l’avenue de la Gare.
A partir de 1904, on commence à détruire les remparts de la ville et cela jusqu’en 1930.
Ce qui est intéressant de noter est que notre avenue de la gare s’étalait jusqu’à la porte de la République, c'est-à-dire jusqu’à la rue du Pont de Guerre (actuellement rue Sully).
Il en était de même pour le quai Nobel (1911) qui arrivait jusqu’au Pont de Guerre (nommé Pont de la Poste en 1911).
Le quai entre le Bd Escarguel et la rue Sully s’appelle aujourd’hui quai Bourdan. Le boulevard Lazare Escarguel existait.
Notre quartier était délimité de façon différente et englobait la place de Catalogne et une partie de la place Payra qui s’appelait alors aussi avenue de la gare.
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